lundi 18 juillet 2011

Première sortie... ensoleillée!

  Je passais ma première nuit dans la chambre d'Ale qui m'avait généreusement inviter dans ses appartements pendant que lui passait quelques mois à New York, prétextant une formation professionnelle.





  Je me souviens qu'en me décrivant sa vie dans la grosse pomme il lui était difficile de revenir tout de suite à Curitiba. L'été est apparemment formidable là-bas, ainsi que les new-yorkais. Grosse ambiance pour lui jusqu'à la fin du mois d'août si tout se passe bien.

  L'appartement est tout simplement génial. Les filles m'ont dit un peu plus tard que l'immeuble devait dater des années 1980 et qu'à l'époque on se permettait encore de construire de grands logements spacieux et généreusement éclairés. Et je vous confirme que chacune des pièce est assez grande pour contenir une famille émigrée comprenant 8 à 10 personnes. Je ne sais plus comment on compte les pièces des appartement en France mais en tout cas celui-ci comprend une grande cuisine desservant une arrière cuisine et une chambre/cellier, un immense salon/salle à manger avec jolie vue sur le quartier (voir ci-dessous), une salle de bain et trois autres chambres (de 13 à 18m² environs). Autant dire qu'il y a de quoi faire une belle collocation!


Vue du salon avec le petit hamac!!!

Une partie de la vue depuis le séjour.
   Je dormi donc sur un vrai lit et non plus sur un simple matelas posé à même le sol comme j'adorais le faire en France (hé oui, qui a dit que le Brésil était le Tiers Monde?). Autant dire que la télé à disposition ne m'a pas été utile pour trouver le sommeil.
  Étrangement, j’ouvris l’œil gauche de bonne heure et... comment dire... de bonne humeur! hé oui, le rêve était bien devenu réalité. Il me fallait juste trouver une solution pour cette histoire de banque qui pouvait vite devenir un cauchemar si je ne trouvais pas rapidement de solution.

  Je décidai de prendre mon petit déjeuner puis de contacter ma sœur pour qu'elle tente d'entrer en communication avec ma banque. Um Cha avec un peu d'eau (toujours) filtrée et hop au boulot. Il est alors 09h10 du matin heure locale. J'envoie don les informations à Sarah qui me revoit quelques minutes plus tard les différents démarches à faire auprès de ma banque. Mais bien sûr, les banques sont fermées elles aussi le samedi après-midi (normal). Il ne me restait que la possibilité d’attendre jusqu'à lundi matin et l'ouverture d'une agence. Par chance, mes 6 reais ne me suffisant pas, Lu (une des (roomates)  me dépanna 20 reais pour que je puisse me balader l'après midi.
D'ailleurs, contrairement aux billet roumains je crois, qui sont en plastique, les billets brésiliens sont très beaux, chaleureux et mettant en valeurs la faune et la flore (pas de grandiloquence superflue!!!!)

















  J'ai alors profiter de la clémence du temps paranéen pour visiter un peu la ville de jour car je n'avais pu l'imaginer que de nuit sans vraiment dessiner les contours des fameux buildings caractéristiques de la ville. Je rappelle ici que la ville de Curitiba est situé a 943m d'altitude, sur le piémont de la Serra do Mar, à une centaine de kilomètre du port de Paranagua.

Soure: TrekNature
 Le quartier Centro dans lequel je me trouve est légèrement vallonné, ce qui me rappelle certaines villes étasuniennes comme San Franisco. Les rues perpendiculaires découpent des îlots tout à fait rectilignes qui obéissent un une organisation urbaines classiquement moderne. Les rue principales sont à la fois spacieuses sans être pour autant trop énormes et inhumaines.

"Centro neighborhood"
   Les voies sont souvent à sens unique dans le centre ville et les conducteurs roulent un peu comme ils veulent. Petit conseil entre amis: en tant que piéton, traversez toujours au milieu de la circulation tout en regardant bien si aucune voiture ne vous fonce dessus.
Quand on traverse la ville, on est très vite pris par les appels commerciaux des nombreux magasins qui occupent la quasi-totalité des rez-de-chaussée. J'ai eu l'impression que les brésiliens venaient de découvrir l'ère de l’électroménager: les magasin de ce type sont omniprésents. Ils offrent tous les mêmes produits et sont partout. De grands magasins "made in China" proposent tout et n'importe quoi, qu'il s'agisse de fournitures scolaires, de produits ménagers et ustensiles de cuisine, ainsi que de la nourriture cheap pleine de sucre et de produits pas très catholiques.

En suivant la seule rue que je connaissais (rua 15 de Novembre) je fini par me retrouver à un endroit "familier". Et oui, je ne remercierais jamais assez Google Earth et son magnifique pouvoir de télé transportation. Je reconnu d'abord l'immence bâtiment qui me fit face: l'Universidade Federale do Parana qui est une institution publique contrairement à PUCPR qui elle est catholique et privée (j'ai récemment appris qu'il y a pas mal de grève dans l'université publique et don du retard dans la rentrée mais qu'à PUCPR, tout roule comme sur des roulettes!).

Universidade Federal do Parana.
 L’université fédérale fait face à la place Santos Andrade et son superbe parc public avec ses variétés d'arbres typique de l'état du Parana.

Place Santos Andrade - Centro, Curitiba.

  Car il faut également rappeler ici que les brésil, de par sa superficie (8,5 millions de km²) dispose de différents climats modifiant ainsi la faune et la flore de chaque région. La ville de Curitiba se trouve en zone humide avec des forêt pluviale atlantique ainsi qu'une importante présence de conifères. J'ai don toute mes chances de croiser un jour ou l'autre un merveilleux "petit" séquoia. Je sais par avance en écrivant cela que certains d'entre vous ne vont pas hésiter à me chambrer sur ma dépendance et mes délires sur les arbres..hahaha.

  Du coup je me suis posé dans le parc au soleil histoire de prendre la "température"! Mes pas suivirent la mélodie d'une musique indienne qui résonnait non loin de là. Il y avait en effet un groupe indien qui interprétait des musique "traditionnelles" (bien que galvaudées) ainsi que des reprises de chansons très connues (Beatles par exemple), le tout avec des flûtes de pan et autres instruments typiques.

  Le soleil brillait comme en fin d'été en France. Les rayons assez bas chauffaient fortement la peau et m'éblouissaient. Encore une occasion ratée d'utiliser mes super lunette trop fashion. je pu pendant le long moment que je passai ici constater  que la connerie est un travers qui voyages beaucoup! J'ai ainsi vu un (charmant) petit chien habillé comme une enfant de 5 ans. Manches courtes et jupette rouge. Ridicule! Sinon quelques jeunes faisant halte au soleil armés de glace, des couples profitant de leur dimanche pour passer du temps ensemble, ... Et moi qui était là avec mon petit guide du routard en train d'étudier les import/export du Brésil... la production céréalière et bovine...

Une fois que j'avais fais la recharge de lux et activer ma petite mélanine, je redécollai de mon ban pour trouver une banque HSBC et régler mon problème de retrait. Je pensais tourner pendant trois heures avant de trouver mon bonheur mais finalement, les banques HSBC poussent comme du pissenlit ici avec à peu près 20 borne à disposition. Je me suis quand même fatigué 7,32 bonnes minutes en pensant que ma carte avait un gros problème, puis, comme par hasard, avec la manip' du désespoir, j’entendis un grondement provenant du ventre de la machine et vis bientôt sortir les précieux bouts de papier. Il faut dire que les termes technique en anglais ne m'ont pas beaucoup aider. En réalité il suffisait d'entrer la carte et de faire le code, de la retirer, de faire la demande (habituelle), puis une une ultime vérification, re-rentrer la carte et la re-sortir en moins de deux secondes... Comment? C'est chiant? Oui, je sais, mais fallait pas commencer!

  Après dette délivrance je suis aller dans le centre, toujours un peu plus loin, à la recherche de l'inconnu. C'est ainsi que je suis arriver dans le centre historique et de la "Rue commençante". Une grande rue pavée bordée de part et d'autre de bâtiment datant en partie de la création de la ville mais également des réalisation plus récente et plus ou moins heureuses. Après quelques regards lancés vers le ciel, je m'aperçus en redescendant que peu de gens regardaient ailleurs que sur les vitrines de magasins de vêtement ou de bouffe. Quelques bar s'étendaient sur l'espace public, alternant avec les boutiques alimentaires comprenant bien sûr McDonald et ses  variantes...

  Soudain, j'entendis des éclats de rires provenant d'une foule de badauds rassemblés au centre de la rue. En m'approchant, j’eus le plaisir d'assister à un spectacle de rue avec deux clowns ou mimes qui avaient pris à partie une jeune femme qui devait, me semble-t-il, être attablée quelques minutes plus tôt avec ses amis. Je continuai mon chemin quand un peu plus loin mes esgourdes furent à nouveau interpellées par, cette fois-ci, une harmonieuse musique jouée au violon. Chouette!!! Avant de venir au Brésil, je me serais plus attendu à croiser des joueurs de percussion ou autre instrument d'Amérique latine mais pas du violon! Peu-être qu'un jour, quelqu'un me jouera les Quatre saisons! Cependant, ici, il s'agissait de deux jeune hommes, un au violon et l'autre qui l'accompagnait en beatbox. C'était des airs connus mais qui, sortis des salles de concert habituelles, était beaucoup plus facile à appréhender surtout avec la rythmique du beatbox! Après quelques applaudissements j'ai quitté la place et je suis retourné en direction de l'appartement, prenant un autre itinéraire. Mais pas trop compliqué non plus. Aventurier certes, mais ce jour là je n'avais pas ma boussole; Maybe another day...


3 commentaires:

  1. Tu sais François, j'aime beaucoup te lire, et des fois je m’embête un peu au bureau, alors si tu pouvais en remettre un petit peu ! :-)
    ps : Petit scoop, un autre stagiaire plutôt pas mal est là aussi, et devine, il s’appelle Alexandre ! !
    Bien sur c'est moi Edith, tu m'aura reconnu avec cette dernière information ! ! :p
    Tout plein de bisous

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  2. Hahaha... tu m'en diras tant...
    L’essentiel soit que vous travaillez bien ensemble... et plus si affinité.
    Il est en archi c'est déjà ça de gagné.
    Je suis en train de rédiger d'autre articles mais tu connais mon sens du détails... alors il faut être patient.
    Gros bisous Didithe

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  3. Ahh mais le malheur, il a un copine ! ! lol mais bon mes yeux se permettent de regarder ! :p puis c'est une urbaniste, il nous font chier avec leur PLU...
    J'attends avec impatience les nouvelles.
    Gros bisous Monsieur Maninge !
    Edith

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