Bom dia a tudos!
Me voilà en plein "Centro" de la ville de
Curitiba, Parana, Brésil.
Il est 11H50 et la fenêtre est grande ouverte alors que nous
sommes (bah oui, nous les brésiliens) en plein hiver austral. Il m'aura fallu
attendre le matin pour découvrir le soleil donnant vie à la cidade. Mais le
voyage en vaut bel et bien la chandelle !
Rappelons juste que l’idée de partir un an m’a réjoui pendant des
semaines. Tous plaquer, partir loin, le plus loin possible, et rencontrer des
gens complètement différents, … ça c’est le pied!
Mais en fait la veille et au petit matin, tout change brusquement.
Le ventre qui se coince, l’idée saugrenue qu’on fait une belle connerie en
partant comme ça… mais on ne peut pas reculer à e point là… alors on termine
les valises (elle qu’on a commencé quelques heures à peine avant le départ pour
se faire croire qu’on n’est pas stressé) et on dit au revoir à ceux qui ne
peuvent venir jusqu’au dernier moment…
Même pas mal aux yeux le gars… La fierté habituelle essaye de
maintenir le cap et de rassurer les gens « mais ne t’inquiète pas, un an
ça passe très vite », « de toute façon il y a internet et skype pour
se voir… ». Mais au bout d’un moment il faut se rendre à l’évidence… On
tient à peine debout, les jambes nous font défaut, on voudrait bien vomir le
vide qu’on dans le ventre et pourquoi
pas se casser une cheville pour ne pas partir sans les proches, amis et famille !
Et oui, comme quoi je ne suis pas si détaché !
Le trajet en voiture jusqu’à l’aéroport fut en réalité une longue
traversée du désert ou tout me passait par la tête : la détresse de celui qui
perd tout, la tristesse d’abandonner tous les siens, la nostalgie des paysages
normands, l’idée de dire adieu momentanément à notre chère nourriture… Le tout
régulièrement ponctué par les remarques pertinentes de Camille : «Ça va
aller François ? Tu as perdu toute tes couleurs… » Ou bien : « Aller,
booste toi un peu on pourrait croire que tu vas mourir ! »
Et puis surtout, le plus étrange, une forte présence lacrymale qui
ne se laisse que peu dompter. Mais j’ai tenu bon. Et ce, jusqu’à mon arrivée…
36 heures plus tard.
ah bah merci on a l'impression que je suis la plus cruelle de amies!!!!!
RépondreSupprimercamille
Mais non Camille au contraire. Chacun pousse l'autre quand il le faut... donc merci à vous!!!!
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