lundi 18 juillet 2011

Première sortie... ensoleillée!

  Je passais ma première nuit dans la chambre d'Ale qui m'avait généreusement inviter dans ses appartements pendant que lui passait quelques mois à New York, prétextant une formation professionnelle.





  Je me souviens qu'en me décrivant sa vie dans la grosse pomme il lui était difficile de revenir tout de suite à Curitiba. L'été est apparemment formidable là-bas, ainsi que les new-yorkais. Grosse ambiance pour lui jusqu'à la fin du mois d'août si tout se passe bien.

  L'appartement est tout simplement génial. Les filles m'ont dit un peu plus tard que l'immeuble devait dater des années 1980 et qu'à l'époque on se permettait encore de construire de grands logements spacieux et généreusement éclairés. Et je vous confirme que chacune des pièce est assez grande pour contenir une famille émigrée comprenant 8 à 10 personnes. Je ne sais plus comment on compte les pièces des appartement en France mais en tout cas celui-ci comprend une grande cuisine desservant une arrière cuisine et une chambre/cellier, un immense salon/salle à manger avec jolie vue sur le quartier (voir ci-dessous), une salle de bain et trois autres chambres (de 13 à 18m² environs). Autant dire qu'il y a de quoi faire une belle collocation!


Vue du salon avec le petit hamac!!!

Une partie de la vue depuis le séjour.
   Je dormi donc sur un vrai lit et non plus sur un simple matelas posé à même le sol comme j'adorais le faire en France (hé oui, qui a dit que le Brésil était le Tiers Monde?). Autant dire que la télé à disposition ne m'a pas été utile pour trouver le sommeil.
  Étrangement, j’ouvris l’œil gauche de bonne heure et... comment dire... de bonne humeur! hé oui, le rêve était bien devenu réalité. Il me fallait juste trouver une solution pour cette histoire de banque qui pouvait vite devenir un cauchemar si je ne trouvais pas rapidement de solution.

  Je décidai de prendre mon petit déjeuner puis de contacter ma sœur pour qu'elle tente d'entrer en communication avec ma banque. Um Cha avec un peu d'eau (toujours) filtrée et hop au boulot. Il est alors 09h10 du matin heure locale. J'envoie don les informations à Sarah qui me revoit quelques minutes plus tard les différents démarches à faire auprès de ma banque. Mais bien sûr, les banques sont fermées elles aussi le samedi après-midi (normal). Il ne me restait que la possibilité d’attendre jusqu'à lundi matin et l'ouverture d'une agence. Par chance, mes 6 reais ne me suffisant pas, Lu (une des (roomates)  me dépanna 20 reais pour que je puisse me balader l'après midi.
D'ailleurs, contrairement aux billet roumains je crois, qui sont en plastique, les billets brésiliens sont très beaux, chaleureux et mettant en valeurs la faune et la flore (pas de grandiloquence superflue!!!!)

















  J'ai alors profiter de la clémence du temps paranéen pour visiter un peu la ville de jour car je n'avais pu l'imaginer que de nuit sans vraiment dessiner les contours des fameux buildings caractéristiques de la ville. Je rappelle ici que la ville de Curitiba est situé a 943m d'altitude, sur le piémont de la Serra do Mar, à une centaine de kilomètre du port de Paranagua.

Soure: TrekNature
 Le quartier Centro dans lequel je me trouve est légèrement vallonné, ce qui me rappelle certaines villes étasuniennes comme San Franisco. Les rues perpendiculaires découpent des îlots tout à fait rectilignes qui obéissent un une organisation urbaines classiquement moderne. Les rue principales sont à la fois spacieuses sans être pour autant trop énormes et inhumaines.

"Centro neighborhood"
   Les voies sont souvent à sens unique dans le centre ville et les conducteurs roulent un peu comme ils veulent. Petit conseil entre amis: en tant que piéton, traversez toujours au milieu de la circulation tout en regardant bien si aucune voiture ne vous fonce dessus.
Quand on traverse la ville, on est très vite pris par les appels commerciaux des nombreux magasins qui occupent la quasi-totalité des rez-de-chaussée. J'ai eu l'impression que les brésiliens venaient de découvrir l'ère de l’électroménager: les magasin de ce type sont omniprésents. Ils offrent tous les mêmes produits et sont partout. De grands magasins "made in China" proposent tout et n'importe quoi, qu'il s'agisse de fournitures scolaires, de produits ménagers et ustensiles de cuisine, ainsi que de la nourriture cheap pleine de sucre et de produits pas très catholiques.

En suivant la seule rue que je connaissais (rua 15 de Novembre) je fini par me retrouver à un endroit "familier". Et oui, je ne remercierais jamais assez Google Earth et son magnifique pouvoir de télé transportation. Je reconnu d'abord l'immence bâtiment qui me fit face: l'Universidade Federale do Parana qui est une institution publique contrairement à PUCPR qui elle est catholique et privée (j'ai récemment appris qu'il y a pas mal de grève dans l'université publique et don du retard dans la rentrée mais qu'à PUCPR, tout roule comme sur des roulettes!).

Universidade Federal do Parana.
 L’université fédérale fait face à la place Santos Andrade et son superbe parc public avec ses variétés d'arbres typique de l'état du Parana.

Place Santos Andrade - Centro, Curitiba.

  Car il faut également rappeler ici que les brésil, de par sa superficie (8,5 millions de km²) dispose de différents climats modifiant ainsi la faune et la flore de chaque région. La ville de Curitiba se trouve en zone humide avec des forêt pluviale atlantique ainsi qu'une importante présence de conifères. J'ai don toute mes chances de croiser un jour ou l'autre un merveilleux "petit" séquoia. Je sais par avance en écrivant cela que certains d'entre vous ne vont pas hésiter à me chambrer sur ma dépendance et mes délires sur les arbres..hahaha.

  Du coup je me suis posé dans le parc au soleil histoire de prendre la "température"! Mes pas suivirent la mélodie d'une musique indienne qui résonnait non loin de là. Il y avait en effet un groupe indien qui interprétait des musique "traditionnelles" (bien que galvaudées) ainsi que des reprises de chansons très connues (Beatles par exemple), le tout avec des flûtes de pan et autres instruments typiques.

  Le soleil brillait comme en fin d'été en France. Les rayons assez bas chauffaient fortement la peau et m'éblouissaient. Encore une occasion ratée d'utiliser mes super lunette trop fashion. je pu pendant le long moment que je passai ici constater  que la connerie est un travers qui voyages beaucoup! J'ai ainsi vu un (charmant) petit chien habillé comme une enfant de 5 ans. Manches courtes et jupette rouge. Ridicule! Sinon quelques jeunes faisant halte au soleil armés de glace, des couples profitant de leur dimanche pour passer du temps ensemble, ... Et moi qui était là avec mon petit guide du routard en train d'étudier les import/export du Brésil... la production céréalière et bovine...

Une fois que j'avais fais la recharge de lux et activer ma petite mélanine, je redécollai de mon ban pour trouver une banque HSBC et régler mon problème de retrait. Je pensais tourner pendant trois heures avant de trouver mon bonheur mais finalement, les banques HSBC poussent comme du pissenlit ici avec à peu près 20 borne à disposition. Je me suis quand même fatigué 7,32 bonnes minutes en pensant que ma carte avait un gros problème, puis, comme par hasard, avec la manip' du désespoir, j’entendis un grondement provenant du ventre de la machine et vis bientôt sortir les précieux bouts de papier. Il faut dire que les termes technique en anglais ne m'ont pas beaucoup aider. En réalité il suffisait d'entrer la carte et de faire le code, de la retirer, de faire la demande (habituelle), puis une une ultime vérification, re-rentrer la carte et la re-sortir en moins de deux secondes... Comment? C'est chiant? Oui, je sais, mais fallait pas commencer!

  Après dette délivrance je suis aller dans le centre, toujours un peu plus loin, à la recherche de l'inconnu. C'est ainsi que je suis arriver dans le centre historique et de la "Rue commençante". Une grande rue pavée bordée de part et d'autre de bâtiment datant en partie de la création de la ville mais également des réalisation plus récente et plus ou moins heureuses. Après quelques regards lancés vers le ciel, je m'aperçus en redescendant que peu de gens regardaient ailleurs que sur les vitrines de magasins de vêtement ou de bouffe. Quelques bar s'étendaient sur l'espace public, alternant avec les boutiques alimentaires comprenant bien sûr McDonald et ses  variantes...

  Soudain, j'entendis des éclats de rires provenant d'une foule de badauds rassemblés au centre de la rue. En m'approchant, j’eus le plaisir d'assister à un spectacle de rue avec deux clowns ou mimes qui avaient pris à partie une jeune femme qui devait, me semble-t-il, être attablée quelques minutes plus tôt avec ses amis. Je continuai mon chemin quand un peu plus loin mes esgourdes furent à nouveau interpellées par, cette fois-ci, une harmonieuse musique jouée au violon. Chouette!!! Avant de venir au Brésil, je me serais plus attendu à croiser des joueurs de percussion ou autre instrument d'Amérique latine mais pas du violon! Peu-être qu'un jour, quelqu'un me jouera les Quatre saisons! Cependant, ici, il s'agissait de deux jeune hommes, un au violon et l'autre qui l'accompagnait en beatbox. C'était des airs connus mais qui, sortis des salles de concert habituelles, était beaucoup plus facile à appréhender surtout avec la rythmique du beatbox! Après quelques applaudissements j'ai quitté la place et je suis retourné en direction de l'appartement, prenant un autre itinéraire. Mais pas trop compliqué non plus. Aventurier certes, mais ce jour là je n'avais pas ma boussole; Maybe another day...


dimanche 17 juillet 2011

9441km - Méditérranée - Afrique de l'ouest - Atlantique - Amazonie, et...

Comme certains le savent, je souhaitais au départ faire la traversée de l'Atlantique par voie maritime. On peut aujourd'hui être passager de gros cargos et autres navires de commerce grâce à des compagnies privées. Les prix étant excessivement chers (1800-3600Euros), je me suis rabattu sur le moyen de transport le plus moins onéreux, le plus fiable et le plus rapide (ou presque).

Alors, une fois les dernières accolades réalisées j'ai donc embarqué pour l'Italie, direction Rome. Le vol fut agréable et les paysages survolés, magnifiques.

Côte méditerranéenne - Italie - Environs de Rome

Côte méditerranéenne - Italie - Environs de Rome
 L'arrivée au dessus de la côte méditerranéenne était surprenante. On a l'habitude, nous, français, de voir la campagne recouverte de champs à perte de vue traversée ça et là par quelques autoroutes... Et bien la, le paysage était vallonné, ponctué de bosquets d'arbres verdoyants et les champs étaient remarquables par leur grande absence sauf en plein cœur de l'aéroport. J'ai d'ailleurs cru qu'on allait atérir directement chez l'autochtone, au milieu des bottes de foin et des vignobles.

Le changement d'avion fut simple et rapide. Dans le couloir d’embarquement, une fois les portes passées, j’aperçus une jeune maman d'une trentaine d'année qui avait avec elle la modique somme de 3 enfants en bas âge... "Que du bonheur" me suis-je dis. Puis, "la pauvre, assumer 3 enfants de cet âge et les galère des voyages long trajet....", je me suis donc mis à la plaindre. Enfin, une fois l'avoir dépassé, je me suis dis que j'avais toute mes chances de me les coltiner pendant le vol...

Le couché de soleil à l'aéroport Fiumiino de Rome

On se souvient tous des boite à savon dans lesquelles nous sommes monté pour rejoindre différentes villes européennes... hé bien là, c'était comment dire... un tout autre calibre (Boeing 777). Je me serais cru dans l'avion Air One de Maman j'ai raté l'avion et me suis vite ravisé une fois la première lasse dépassée. On a eut le droit, comme pour mieux nous narguer à la vision des fauteuil grand confort avec a peu près 3,2m de place pour les jambe, pas de trop grande promiscuité, ... et une fois le rideau de "classe éco" traversé, on se rend compte de ce qui nous attend. Tout d'un oup, Easyjet nous revient à l'esprit. Bruits, lumières, gênes, surpopulation, ... le tout surmonté par la présence sur les trois sièges devant moi de la fameuse femme au 3 bambini! j'aurais du parier sur un truc pareil.
Heureusement et ce pour la 2ème fois, je me retrouvais au hublot avec un voisin de moins à supporter. Non, en réalité, tout se passa très bien à part la durée de vol. Mais cela est-il seulement vrai puisque j'ai dormi a peu près 10h sur 12. Enfin, dormir... je devrais mieux trouver un terme plus approprié dans un dictionnaire car je ne rois pas m'être ressourcé tant que ça. Surtout que je n'avais dormi qu'une heure la veille. heureusement que le voyage se faisait de nuit.
Mais ce voyage n'est pas un voyage comme un autre. Alors il m'est apparu tout à fait plus paisible et bon pur moi.. alors pas la peine de se compliquer l'esprit avec ce type de détails!

Je fis l'effort de ne pas dormir dès le début du vol pour pouvoir profiter de la vue de nuit sur le bon vieux continent en train de me filer entre les doigts. Les photographies ne sauraient retranscrire  la poésie du moment. Le brasier de la ville plongeant dans l'immensité de la mer réfléchissant quant à elle la lumière de la pleine lune toujours aussi jeune et éclatante. Je pouvais encore apercevoir pendant quelques minutes mes repères ou plutôt leurs symboliques. Il me faudra m'en fabriquer d'autres dans peu de temps.

Je me suis réveillé plusieurs fois au court du vol, visualisant sur écran l'itinéraire que nous faisions. Une ligne presque droite filant sur São Paulo et survolant tout d'abord l'Afrique de l'Ouest (Algérie, Maroc, Mali). J'ignore e que j'aurais pu voir car le sommeil m'avait alors pris pour cible et je n'avais trouvé aucun moyen de lui échapper. Quand je vis sur l'écran d'informação que nous passions au dessus du Nordeste, j'imaginais les petits villages de "sauvages" perdus dans l'immensité de la forêt. Mais bien entendu, je ne vis rien hormis quelques villes de petite et de moyenne tailles qui faisaient exploser de multiples réseaux de vie couleur feu sur fond noir. Il me faudra attendre encore quelques centaines de kilomètres pour que jaillisse enfin la grande métropole de São Paulo avec ses grandes périphéries sur-éclairées, ses réseaux viaires tentaculaires... et ses milliers de petites maisons accrochées au reliefs récalcitrant.

L'arrivée à l'aéroport avait quelque chose de grisant. Comme si c'était une chance énorme d'être ici, que je ne méritait pas... Mais après 18 heures de voyage je savais que mon but n'était pas encore atteint.
On m'avait dis que ce serait compliqué de changer d'aéroport entre celui de Guarulhos (international) et celui de Viracopos (vols intérieurs) mais que je pourrais changer mon billet à Guarulhos pour repartir directement vers Curitiba. Après de longue déambulations dans les 2 terminaux, passé 15 fois aux bornes d'informação pour demander où se trouvaient les compagnies aérienne Alitalia et Tam et en me satisfaisant d'un anglais noyé sous l'accent brésilien. Finalement, je n'ai trouvé qu'une petite dame dans une minuscule salle (et pas l'inverse) pour m'entendre dire qu'ils ne pouvaient changer mon billet et qu'il ne me restait que deux choix: trouver Alitalia pour effectuer le changement ou aller directement au second aéroport. Froissé mais pas fâché, je parti à la recherche de cette pierre précieuse qu'est Alitatlia mais rien n'y a fait: 3 étages, 10 allers/retour dans les ascensseurs sous le sourire narquois du jeune "emballeur" de valise et 3,5km de marche dans les entrailles du Guarolhos!

Finalement, je sors pour prendre la température extérieure et voilà que je me retrouve devant un spectacle particulièrement magnifique pour quelqu'un qui découvre un nouveau pays: un levé de soleil made in São Paulo! Une lumière rasante dans les ton rouge-orangé qui vient ouvrir une flore tropicale: palmiers, arbres à feuilles grasse, ... Tout ça rien que pour moi.

Levé de soleil depuis l'aéroport Guarulhos de São Paulo.
 Le pieds. Je reste donc là quelques minutes pour admirer et décide dans la foulée de profiter du coin. Je tenterais donc de rejoindre l'aéroport Viracopos pour m'envoler vers Curitiba. Encore faut-il trouver le point de vente et la personne capable de comprendre ce dont j'ai besoin. Je n'ai pas non plus envie de me retrouver dans le Pantanal à pêcher de barracuda! Une fois mon ticket en poche il me reste une heure pour trouver le onibus correspondant. Ne rigolez-pas, ça c'est joué de peu.
Je trouve le bon véhicule et grimpe pour une longue traversée des environs de São Paulo.

Moi qui pensais avoir suffisamment dormi... je ne profite que du premier quart d'heure du trajet avant que Morphée ne m'emporte. Quand j'ouvre les yeux, le paysage est à la fois péri urbain mais également campagnard, ponctué de zones totalement laissées en friche ou du moi aux mains des éléments. Je savais que je n'arriverais pas directement à l'aéroport mais dans une ville voisine disposant d'une gare routière permettant de rejoindre enfin le second aéroport.

J'arrivai de justesse pour prendre un nouveau car cinq minutes plus tard sans vraiment être sûr d'être sur la bonne voie, dans le bon bus, dans la bonne direction. Nous traversâmes alors pour la seconde fois la ville de Campinas qui à pour caractéristique principale un relief capricieux, difficile pour les cuisses de grenouilles telles que les miennes. Je fus assurer lorsque je vis un panneau indiquant "Viracopos aeroporte" dans 12 km. Il ne me fallut plus que onze heures supplémentaires pour embarquer à bord du dernier avion de mon périple. La fatigue étant à son paroxysme, j’enfonçai dès que possible les boules Quies dans mes oreilles pour profiter des dernières cinquante minutes.
Car il faut préciser que les brésiliens sont d'humeur joyeuses quand ils prennent l'avion... ce qui pour le coup allait à l'encontre de mes principe du moment... Mais je savourai l'atérissage en réalisant que j'y étais enfin et pour de bon, le sourire encore aux lèvres en me demandant si je ne rêvais vraiment pas.

L'arrivée dans le centre ville se fit à la suite d'un petit problème technique qui failli me faire passer une nuit de plus dans un aéroport. En effet ma carte HSBC internationale ne voulut pas remplir son rôle et me laissa sans le sous, sans pouvoir payer la navette. Heureusement que la femme du bureau de change voulut bien me troquer mes cinq petits euros en pièces contre 12 reais. Je pénétrais donc dans la ville en pleine nuit, il était 21h30. Je croisai mes premières voies rapides, mes premiers buildings curitibiens, puis le centre ville et enfin le Teatro Guaira où je devais descendre pour rejoindre ensuite l'appartement d'Ale et de ses coloc's (roomates). Il faut savoir qu'ici, ils adorent les trottoirs en pavé et que plus les trottoirs sont amochés mieux c'est. Enfin pas pour celui qui traine une valise instable sur deux petites roulettes distantes d'à peine 20cm.

Je fini donc par sonner au bon interrupteur de et une voix féminine m'accueilli dans un anglais fort agréable à entendre. Les pauvres m'attendais pour la fin de matinée et voila que je débarque en fin de journée. C'est don Lu qui m'attendait avec Bibi, le petit canif/che avant de repartir en soirée. Moi j'étais cané et ne demandais qu'à dormir malgré l'excitation du moment... Peu après le départ du Lu, Georges, un amis d'Ale est arrivé. Il n'est pas souvent sur Curitiba et dormait ce soir là à l'appartement. Tudo bem! On discute un peu mais je fini par l'abandonner, préférant une nouvelle fois les bras de... Morphé(us, pour certains).


samedi 16 juillet 2011

Mais non je ne pleure pas... Je transpire des yeux!

Bom dia a tudos!

Me voilà en plein "Centro"  de la ville de Curitiba, Parana, Brésil.
Il est 11H50 et la fenêtre est grande ouverte alors que nous sommes (bah oui, nous les brésiliens) en plein hiver austral. Il m'aura fallu attendre le matin pour découvrir le soleil donnant vie à la cidade. Mais le voyage en vaut bel et bien la chandelle !

Rappelons juste que l’idée de partir un an m’a réjoui pendant des semaines. Tous plaquer, partir loin, le plus loin possible, et rencontrer des gens complètement différents, … ça c’est le pied!
Mais en fait la veille et au petit matin, tout change brusquement. Le ventre qui se coince, l’idée saugrenue qu’on fait une belle connerie en partant comme ça… mais on ne peut pas reculer à e point là… alors on termine les valises (elle qu’on a commencé quelques heures à peine avant le départ pour se faire croire qu’on n’est pas stressé) et on dit au revoir à ceux qui ne peuvent venir jusqu’au dernier moment…

Même pas mal aux yeux le gars… La fierté habituelle essaye de maintenir le cap et de rassurer les gens « mais ne t’inquiète pas, un an ça passe très vite », « de toute façon il y a internet et skype pour se voir… ». Mais au bout d’un moment il faut se rendre à l’évidence… On tient à peine debout, les jambes nous font défaut, on voudrait bien vomir le vide qu’on  dans le ventre et pourquoi pas se casser une cheville pour ne pas partir sans les proches, amis et famille !
Et oui, comme quoi je ne suis pas si détaché !

Le trajet en voiture jusqu’à l’aéroport fut en réalité une longue traversée du désert ou tout me passait par la tête : la détresse de celui qui perd tout, la tristesse d’abandonner tous les siens, la nostalgie des paysages normands, l’idée de dire adieu momentanément à notre chère nourriture… Le tout régulièrement ponctué par les remarques pertinentes de Camille : «Ça va aller François ? Tu as perdu toute tes couleurs… » Ou bien : « Aller, booste toi un peu on pourrait croire que tu vas mourir ! »
Et puis surtout, le plus étrange, une forte présence lacrymale qui ne se laisse que peu dompter. Mais j’ai tenu bon. Et ce, jusqu’à mon arrivée… 36 heures plus tard.

lundi 11 juillet 2011

J-3 et toujours pas de bagages...

Il ne me reste que 3 jours à tirer dans cette foutue contrée et après c'est le grand saut!
On pourrait croire que l'annonce est dramatique mais non, tout va à merveille du moment que l'on vit dans le pays des bisounours ...

Voilà ù j'en suis à 3 jours du départ:
  - Inscription faite pour une 2ème 4ème année (Tout est clair???);
  - Fiches pour Échange international pas encore rendue;
  - Absence complète de bagages, valise, sac, ... Je ne commencerais donc réellement mes bagages l'avant-veille ou carrément quelques heures avant le décollage .. hahaha
  - Chambre de Rouen totalement libérée pour le nouvel occupant;
  - ...

Pour ceux qui se posent encore la question, je n'ai toujours pas mon passeport en main, mais j'ai eu confirmation qu'il se trouvait bel et bien au Consulat du Brésil à Paris et que je le retrouverais tamponné dès le mercredi 13!

J'ai finalement trouver un hébergement pour les premiers jours grâce à la communauté Couchsurfing.
Un brésilien  graphiste m'a généreusement prêté sa chambre dans une colocation qu'il a depuis plusieurs année avec ses meilleurs amis. Il m'a même proposé de la sous-loué pendant quelques semaines si cela m'arrange car lui est actuellement à New York pour une formation... Donc ma première impression des autochtones est plutôt agréable et me rassure pour la suite.

Une place s'est également libérée dans un appartement situé dans les centre-ville, près d'un cimetière... j'ai donc réservé fissa! Il est occupé par 2 brésiliens et 1 américain. Mais les gens bougent beaucoup là-bas...



Vue aérienne du centre ville avec marque de localisation de mon futur appartement. 

J'aurais sûrement l'occasion de croiser pas mal de coloc'.


vendredi 8 juillet 2011

Partira, partira pas...

Dans une semaine tout rond je serais presque arrivé à Rome pour ma première escale... Enfin, si tout ce passe bien!
Eh oui, François Mannig a la mémoire courte (surtout en ce moment!!!) et ne sait plus ce qu'il fait de ses papiers administratifs super importants comme son passeport.





En effet, depuis que je suis revenu du Consulat du Brésil à Paris le 21 Juin, impossible de remettre la main dessus. J'ai donc naturellement pensé que j'étais un grand bordélique compulsif mais il semblerait que ce ne soit pas la cause du problème.
J'ai presque entièrement fini mon déménagement (depuis mon cher 1er appartement à Rouen) mais absolument aucune traces de ce fichu papier! Certains dirent que c'était en fait un acte manqué dissimulant une grande peur de partir et de quitter tout ceux que j'aime ici....

Mais FAUX!!!! Je veux absolument partir et voudrais déjà y être.. rencontrer quelques autochtones en discutant en Portugais autour d'un cocktail local... mais peut-^tre que tout ça prendra un peu plus de temps que prévu.

Je saurais donc le mercredi 13 Juillet si mon avenir se dessinera vraiment le lendemain! Un petit aller-retour le mercredi à Paris pour récupérer mon Visa (et passeport!!!!) et hop... j'enregistre mon vol... et hop je disparait du sol français..... ou bien je reste encore quelques temps..... (pleurs)

Donc, pour ceux que je n'ai pas encore eu le temps de voir avant le départ... ce sera l'occasion.

Bien sûr, dès que je dispose du Visa, je vous donnerais les détails pour que vous échappiez au tracas avant-départ...

Beijos !